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Glossaire

Le terme de « traitement adjuvant » peut s’appliquer à tout type de thérapie anticancéreuse (radiothérapie, immunothérapie, hormonothérapie...) ajoutée secondairement au traitement principal. Exemple : une chimiothérapie « adjuvante » est administrée après la chirurgie et/ou la radiothérapie d’une tumeur. Un thérapie adjuvante est destinée à consolider et sécuriser le traitement principal de manière à diminuer le risque de récidive ou de formation de métastases.

Acide Désoxyribonucléique est une molécule biologique formant les chromosomes et composée d'une double hélice à 2 chaînes spiralées. L’ADN est le support de l'information génétique et l'ensemble des caractères héréditaires d'une cellule et donc d’un individu. Il est, en quelque sorte, le plan de fabrication d’un être vivant.

L'ADN est le support de l'information génétique et l'ensemble des caractères héréditaires d'une cellule. Sa structure moléculaire consiste en une sorte d'échelle constituée de quatre sortes de barreaux; elle est représentée par une double chaîne de nucléotides de forme hélicoïdale. Les quatre nucléotides, sous-unités de l'ADN, contiennent les bases azotées adénine (A), guanine (G), cytosine (C) et thymine (T). Les bases s'assemblent selon une complémentarité exclusive: A s'apparie uniquement avec T, et G avec C.

 

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L’ADN, le plan de fabrication d’un être vivant

Les êtres vivants, des millions d’espèces différentes. Or une fourmi donne toujours une fourmi et un singe donne toujours un singe. Le plan de fabrication se trouve dans le noyau de nos cellules, porté par les chromosomes, support de l’hérédité.

L'ADN (ou acide désoxyribonucléique) est une molécule géante où est stockée l'information génétique et l'ensemble des caractères héréditaires d'une cellule ; elle compose les chromosomes.

 

 La molécule d'ADN est représentée par une double chaîne de nucléotides de forme hélicoïdale. Elle consiste en une sorte d'échelle constituée 4 sortes de molécules (nucléotides) placés dans un ordre défini. Cet ordre fourni le plan d’assemblage de tous les êtres vivants. A chacun son ADN, à chacun son plan. Ce plan se reproduit de lui-même :

Les quatre nucléotides contiennent les bases azotées adénine (A), guanine (G), cytosine (C) et thymine (T). Les bases s'assemblent selon une complémentarité exclusive: A s'apparie uniquement avec T, et G avec C.

La double hélice d’ADN s’ouvre et se reconstitue en 2 exemplaires identiques. Ainsi se transmettent les programmes des parents aux enfants le programme pour fabriquer un être vivant ou patrimoine génétique. 

Les allogreffes sont par exemple la transplantation d'un organe ou d'un tissu d’un être humain (donneur) à un autre être humain (le receveur). Le patrimoine génétique différant d’un individu à un autre, on essaye de choisir des donneurs ou des greffons ayant le moins de différences possibles, donc le plus « d’histocompatibilité » avec le receveur. Ce peut être le cas entre un donneur et un receveur de la même proche famille. Pour que le système immunitaire de l’organisme accepte un élément biologique qui ne lui appartient pas et ainsi réduire le risque de « rejet », le receveur doit prendre des médicaments immunosuppresseurs.

Ce terme long et difficile à prononcer est souvent renommé « anapath » dans le milieu médical. Cette discipline spécialisée dans l'étude des tissus malades est pratiquée par les anatomopathologistes

En cancérologie, elle consiste en l'examen macroscopique, autrement dit à l'œil nu, et en l'examen microscopique (ou histologique) de prélèvements d'organes, de tissus ou de cellules que l'on sait ou soupçonne mali(g)n(e)s. Elle permet de déterminer si une tumeur est cancéreuse ou non, mais aussi de donner des précisions très utiles sur son type (carcinome, sarcome...) et son stade d'évolution.

Agence Nationale de la recherche.

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Plus d'information sur le site de l'ANR.

Les anticorps sont des protéines complexes constitutives du sang. Ils interviennent dans le système immunitaire (système de défense de l’organisme). Elles sont sécrétées par les plasmocytes (composants dérivés des globules blancs ou lymphocytes B) en réaction à l’introduction dans l’organisme de substances étrangères.

Ces substances étrangères sont constituées de petits  (le plus souvent peptidiques : petites protéines d’environ 10 acides aminés) éléments appelés antigènes reconnus par les anticorps et contre lesquels ils vont réagir. Il existe plusieurs milliards d’anticorps dans l’organisme humain. Un virus, une bactérie, un champignon, un parasite, un venin, un poison, un vaccin, une cellule cancéreuse etc. peuvent être ainsi reconnus par les anticorps comme des éléments nocifs à éliminer.

Les anticorps réagissent contre l’antigène qui a provoqué leur sécrétion. Ils se fixent spécifiquement à cet antigène et mobilisent d’autres composants du système immunitaire pour le neutraliser et l’éliminer de l’organisme.

Les anticorps sont souvent représentés en Y. Ils sont composés de parties identiques pour tous les anticorps d’un même organisme et des parties variables. Les parties variables permettent la reconnaissance des corps étrangers et sont situés au bout des bras du Y. Elles permettent une réaction immunitaire adaptée et ciblée. Un anticorps ne peut alors se fixer que sur l’antigène à l’origine de sa sécrétion sauf dans certains cas particuliers de mimétisme moléculaire. 

Le système immunitaire a la faculté de distinguer les éléments étrangers indésirables des éléments constitutifs de l’organisme en dehors des cas des maladies auto-immunes (agression de l’organisme par son propre système immunitaire).

Les anticorps sont utilisés en médecine pour la prévention ou le traitement de certaines maladies comme le tétanos, la varicelle, certaines hépatites, la rubéole, les oreillons etc.

En cancérologie, il a été montré que des anticorps reconnaissent spécifiquement les cellules cancéreuses. Des anticorps monoclonaux sont synthétisés artificiellement par génie génétique à partir d'une seule et même souche de lymphocytes. Cette synthétisation permet de cibler certains éléments (des antigènes) spécifiques dans des cellules cancéreuses. Ils ont été initialement utilisés dans le traitement des leucémies et des lymphomes, en monothérapie ou en association avec d’autres traitements (chimiothérapie).

Le nombre d’anticorps pouvant être synthétisés étant potentiellement infini, le champ d’application thérapeutique s’élargit chaque année : il s’étend vers d’autres cancers ou d’autres pathologies non cancéreuses.  Des anticorps monoclonaux peuvent être développés pour traiter directement une pathologie ou pour délivrer d’autres substances curatives de façon ciblée.

Un antigène est une molécule étrangère à l’organisme (provenant par exemple de virus, bactéries, toxines) ou anormales du corps (cellules cancéreuses) qui peut déclencher chez une réponse immune. Lorsque l’antigène est reconnu par les anticorps et/ou les globules blancs (lymphocytes), le système immunitaire lutte contre l’antigène et tâche de l’éliminer.

Apoptose ou mort cellulaire programmée. C’est un mécanisme cellulaire, normal, intrinsèquement programmé, par lequel des cellules s’autodétruisent en réponse à un signal interne.

Ce phénomène aboutit à la mort de cellules individuelles, à certains endroits, à un moment précis. L’apoptose est le mécanisme auquel recourt l’organisme pour se débarrasser de cellules inutilisables, indésirables ou potentiellement nocives.

Ce mode de mort des cellules sert d'équilibre (également appelée homéostasie) à la multiplication cellulaire en réglant la taille des tissus. L’apoptose intervient dans de nombreux autres processus biologiques comme le développement embryonnaire, la régulation et le fonctionnement du système immunitaire.

L’apoptose est souvent trouvée dérégulée dans le processus de développement tumoral.

Acide Ribonucléique est une molécule biologique dont la structure moléculaire est très proche de l’ADN. Il est formé d’une seule chaîne hélicoïdale de structure analogue à l’une des 2 chaînes qui constituent l’ADN (acide désoxyribonucléique). Les cellules vivantes utilisent l’ARN comme support intermédiaire des gènes pour synthétiser les protéines dont elles ont besoin.

L'ARN est du point de vue de sa structure moléculaire très proche de l'ADN, il est d’ailleurs synthétisé dans les cellules et se distingue par son rôle essentiel de messager de l'information génétique. L'ARN est un intermédiaire-convoyeur entre l'ADN (dont il copie "en négatif" une séquence d'information) et les structures cellulaires, chargées de lire la séquence d'information copiée de l'ADN en vue de la production des protéines. Il est en quelque sorte le "logiciel" de la cellule.

Il existe différentes formes d'ARN (ARN messager, ARN de transfert, ARN ribosomal) qui assurent chacune une fonction particulière dans la messagerie de l'information génétique et qui toutes ont un rôle particulier dans le processus complexe de synthèse des protéines.