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Glossaire

Dictionnaire médical – Masson

  • substance fixée sur une molécule ou une cellule pouvant être identifiée en très petites quantités (corps radioactif, fluorescent …) et utilisée pour des explorations fonctionnelles. Est également appelé traceur ;
  • substance témoin d’une pathologie spécifique.

 

Marqueurs tumoraux

Substances anormalement présentes, ou à des taux trop élevés dans le sérum, témoignant d’une pathologie tumorales.

 

Marqueurs génétiques ou moléculaires

Séquence d'ADN,  variable selon les individus, dont la localisation est parfaitement connue.
Il s'agit d'une séquence d'ADN repérable spécifiquement. En cartographie génétique, le marqueur est utilisé pour "baliser" le génome.

Taille optimale d’un groupe permettant d’additionner des énergies, des compétences ... afin d’atteindre un niveau d’équilibre ou de franchir une étape décisive tout en gardant de la souplesse et de la réactivité.

Le but étant d’aboutir à une organisation performante et pérenne, de conduire à un résultat optimal et d’atteindre les objectifs fixés.

 

Le mécénat se définit comme "le soutien matériel apporté, sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une oeuvre ou à une personne pour l'exercice d'activités présentant un intérêt général." (Arrêté du 6 janvier 1989 relatif à la terminologie économique et financière).

Ce dispositif permet à une entreprise de verser un don à un organisme tel qu’une fondation d’intérêt général sous forme d'aide financière ou matérielle et de bénéficier en contrepartie d'une déduction fiscale.

Le Code de la Santé Publique (article L.5111-1) définit le médicament comme une « substance ou (une) composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l’homme ou chez l’animal ou pouvant leur être administrée, en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique ».

Les médicaments utilisés contre le cancer comprennent principalement les cytostatiques (chimiothérapie) qui détruisent les cellules qui se divisent rapidement -comme celles des tumeurs-, les antihormonaux (hormonothérapie), qui bloquent les hormones favorisant certains cancers, et l’immunothérapie, qui aide le système immunitaire à éliminer les cellules cancéreuses. Les médicaments issus des thérapies récentes dites «ciblées» luttent contre le développement des tumeurs en agissant spécifiquement sur certaines protéines qui participent à la multiplication de ses cellules cancéreuses ou à la formation des vaisseaux qui les nourrissent.

Un mélanome est une tumeur cancéreuse qui se développe à partir de cellules de la peau, appelées mélanocytes, qui servent à la synthèse du pigment de la peau. 11 000 nouveaux cas sont recensés chaque année en France.

L'exposition prolongée aux rayonnements UV et l’accumulation de mutations qu’elle engendre sont le principal facteur de risque évitable de ce cancer. Le mélanome peut être grave s’il se dissémine dans l’organisme. Dans le traitement de ce cas difficile, les thérapies ciblées et l’immunothérapie ont récemment démontré des avantages notables.

Certaines cellules contenues dans une tumeur maligne peuvent s’en détacher et se disséminer dans l’organisme par la circulation sanguine ou lymphatique. Elles se fixent puis prolifèrent sous forme de masse sur un ou plusieurs organes à distance de la tumeur initiale (ou primaire). Le foie, les os, les poumons et le cerveau sont préférentiellement atteints par ces tumeurs « secondaires » que l’on appelle métastases.

Dans la recherche en biologie, ce terme peut s’appliquer aux expérimentations in vitro, in vivo ou in silico.

Les modèles in vitro sont des cultures de cellules permettant d’isoler un phénomène biologique ou d’expliquer un mécanisme d’action précis. Les expérimentations in vivo utilisent des modèles vivants. Ils peuvent être unicellulaires, comme des bactéries. Cependant, pour étudier un organisme dans son entier avec toutes les interactions cellulaires, son développement et son métabolisme, mais aussi les maladies humaines et les effets des candidats médicaments, les chercheurs utilisent des animaux adaptés à chaque cas tels que la mouche drosophile, la souris, le rat ou le poisson zèbre. Quant aux modèles informatiques (in silico), ils peuvent aider, par des calculs mathématiques, à simuler un phénomène biologique ou à définir la configuration d’une molécule active sur certaines protéines ou cellules.

La moelle épinière fait partie du système nerveux central : elle ne doit pas être confondue avec la moelle osseuse, qui fabrique les cellules sanguines. Elle se situe dans la colonne vertébrale et se présente comme un cordon qui s'étend du tronc cérébral aux lombaires et se ramifie en nerfs. La moelle épinière transmet les influx nerveux (informations motrices et sensorielles) entre le cerveau et le corps et assure certains réflexes. 

La moelle osseuse est une substance semi-liquide graisseuse qui se situe dans les os, en particulier dans les vertèbres (mais bien distincte de la moelle épinière), les omoplates et le bassin chez l'adulte.

La moelle osseuse dite « rouge » fabrique les cellules souches sanguines qui après leur maturation, deviennent des cellules sanguines. Elle assure ainsi le renouvellement des globules rouges (hématies), qui transportent l'oxygène, des globules blancs (leucocytes), qui contribuent à l'immunité, et des plaquettes qui aident à la coagulation. Elle peut être le siège d'une transformation maligne au niveau des globules blancs et engendrer une leucémie.

La motilité : capacité de se déplacer spontanément ou par réaction à des stimulis

La motilité est la capacité de la cellule à effectuer des mouvements. Grâce aux différents éléments du cytosquelette, notamment les filaments d’actine, la cellule peut changer de forme, se diviser ou se déplacer. La motilité est un phénomène complexe sous l’influence de différents facteurs comme les hormones, les facteurs de croissance, les attracteurs chimiques…

Toutes les cellules sont en mouvement à un moment de leur vie. Au stade embryonnaire les cellules subissent de nombreuses migrations lors de la différenciation et de la mise en place des différents tissus : c’est l’organogenèse.
Des cellules sont toutefois plus spécialisées dans le déplacement comme les spermatozoïdes. Ces cellules sont équipées d’organes spécifiques : les flagelles.

La nature a construit l'appareil de notre motilité d'une façon si ingénieuse et si simple, qu'il en résulte, comme en toutes ses créations, une admirable harmonie

(Balzac,Théor. démarche,1833, p.631):

Un essai clinique multicentrique se déroule en même temps dans plusieurs hôpitaux ou cliniques, dans différents services et avec différents investigateurs (parfois de pays différents) mais avec le même protocole. Il peut ainsi inclure un plus grand nombre de patients, mais aussi des patients d’origine sociale, géographique et ethnique variée, ce qui augmente la qualité de l’essai, notamment la précision et la « généralisabilité » des données recueillies.

En génétique, une mutation est une altération anormale et irréversible du matériel génétique (ADN ou ARN).

Cette modification peut apparaitre, soit spontanément lors de la division cellulaire, soit sous l'influence d'agents extérieurs appelés mutagènes (agents physiques, chimiques ou biologiques affectant les gènes ou les chromosomes, dans leur structure ou leur nombre). Ce gène ainsi modifié est transmis aux cellules filles. Certaines mutations n'ont aucune conséquence sur la cellule. D'autres sont la première étape d'un long processus de cancérisation. Ainsi, le cancer est considéré comme une maladie génétique puisqu'il débute à l'échelon d'un gène, à l'intérieur d'une cellule. Toutefois, le cancer n'est pas une maladie héréditaire.

 

En savoir plus

Les sources

La 1ère source de mutation est constituée par les rayonnements cosmiques qui sont capables de casser les molécules d’ADN. La 2ème source de cassure de l’ADN provient des rayonnements telluriques, rayonnements émis par les roches en particulier les roches radioactives (ie granit). La 3ème source est liée à notre destin commun avec les virus qui sont incorporés dans notre génome et qui ont encore la capacité à changer de place et provoquer ainsi des ruptures dans des gènes. Il y a également des sources artificielles de produits mutagènes et qui ont la capacité à changer notre code génétique (produits chimiques, radioactivité artificielle). Cette liste de mutagènes tend à montrer qu’il y a toujours eu et qu’il y aura toujours des mutations.

Les conséquences

Certaines mutations n'ont aucune conséquence sur la cellule mais d'autres sont la première étape d'un long processus de développement de maladie génétique ou de cancérisation. Les mutations peuvent entrainer des modifications durables de certains caractères du fait de la transmission héréditaire de ce matériel génétique de génération en génération. C'est l'une des causes principales de l'évolution des espèces et diversification des êtres vivants. Les mutations peuvent donc avoir des effets positifs ou négatifs. 

Les mécanismes

Les mutations sont dues à des cassures. Il existe des enzymes de réparation mais qui peuvent faire des erreurs. La cellule fabrique alors des substances inhabituelles, ne communique plus normalement avec ses voisines ou se multiplie de façon anormale.

 

Appelé plus précisément «myélome multiple» ou maladie de Kahler, ce cancer se forme dans la moelle osseuse, là où se fabrique les cellules sanguines. Certaines cellules de la famille des globules blancs (lymphocytes B) chargées de la formation d’anticorps, appelées plasmocytes, deviennent anormales et prolifèrent dans la moelle osseuse. La production de globules rouges et de globules blancs sains est diminuée, les os deviennent douloureux et fragiles. Le terme «multiple» provient du fait que ce cancer atteint souvent plusieurs os. Près de 4900 personnes ont eu un diagnostic de myélome multiple en France en 2012.

Les myélomes se forment dans la moelle osseuse, là où se fabrique les cellules sanguines. Certaines cellules de la famille des globules blancs (lymphocytes B) chargées de la formation d’anticorps, appelées plasmocytes, deviennent anormales et prolifèrent dans la moelle osseuse. La production de globules rouges et de globules blancs sains est diminuée, les os deviennent douloureux et fragiles. Le terme «myélome multiple» provient du fait que ce cancer atteint souvent plusieurs os. Près de 4900 personnes ont eu un diagnostic de myélome multiple en France en 2012.